Attention ce mot se prononce /gatchatcha/ et non pas /gakaka/
C’est un mot rwandais qui veut dire un court légal fait au sein d’une village ou d’un quartier, au rwanda bien sûr. Historiquement parlant, le Rwanda a subi une génocide incroyable dans les années 90 ou plus exactement en 1994 si je ne me trompe. Après cela, les rwandais ont découverts que dans les villages, nombreux sont ceux qui ont trahi leurs voisins et participé aux meurtres avec les malfaiteurs. Des centaines de milliers de victimes on été arrétés et emprisonnés en attendant leur jugement or le Tribunal n’arrivait à juger que deux, trois court par jour. C’est seulement en 2001 que le Gouvernement décida d’appliquer à nouveau le système traditionnel de jugement que leurs ancêtres ont pratiqué. Et ce fut malgré les difficultés rencontrés, un succès car chaque village pouvait prendre en charge le jugement des crimes faites par les peuples qui y habitent. Le court se déroule en plein air et les juges ne sont autres que des personnes issue du village mais élu par les villageois. Chaque village a environ cinq juges et eux même désignent le Président du tribunal.
Dans une reportage que j’ai vue, une responsable au sein du Gouvernement Rwandais explique que c’est un moyen d’apprendre aux gens d’assumer les conséquences de leurs actes et de guérir les plaies du génocide par l’aveu et le demande du pardon devant la famille des victimes. De nos jours, ces personnes vivent encore dans le même village et fait comme si de rien était même si dans leurs coeurs en tant qu’humain, ils savent que l’accord du pardon ne vient que de la bouche mais pas du fond du coeur. Environ 12 000 jugement ont été fait par le Gacaca au Rwanda.
De toute évidence , ca a du être difficile pour les victimes d’accepter le fait que les pérsécuteurs des membres de leur famille peuvent vivre en sécurité mais c’est la vie. Ils doivent vivre ensemble parce qu’il n’a pas un pays conçu pour seulement les criminels et un autre pour les victimes. Drole d’histoire mais très émouvant quand on regarde le reportage.
Il s’agit d’une tradition africaine profondément africaine et non importée comme la charia comem au Niger ou les lois occidentales. Nous avons aussi je pense des cours de ce type à Madagascar. quelqu’un a une idée du nom que j’ai oublié!!
En fait c’est la société, la vie, tout quoi!
fitsaram-bahoaka izany. Mba mbola tsy haiko indray io.
Tsy fitsarana fa fampihavanana kah ! Souvent c’est l’occasion d’un “Joro” à Madagascar, la famille lésé reçoit en guise de demande de pardon un zébu qui est sacrifié pour symboliser l’amitié rétablie, le retour du “fihavanana.” Je me trompes ?
somary manahirana ihany ilay izy ra toa ka tsy misy karazana lalana hanaovana an’ilay fitsarana… indrindra moa ra hoe tsy manana avocat ilay accuse… poinsa manko fa ny ol iray vohitra contra anazy doly… d’office jokotra wazy le ol na dia mety hoe innocent aza izy…
Hitsio kely aho azafady raha diso, fa heveriko fa sahala amin’izay efa notanterahina tany Afrika Atsimo ihany. Raha naiditra am-ponja daholo ireo fotsy sy mainty nandika ny lalàna dia gadra ny ankamaroan’ny mponina, ilaina koa anefa ny manapotsitra izay afero mbola manaintaina ka
Fahamarinana sy fampihavanana … >>
ka raha izany ve no izy dia tsaraina aloha vao mihavana ? Ka raha mitsara anefa dia toa tsisy fanamelohana fa famoahana alahelo fotsiny izany ? satria hoy i karenichia hoe :
“De nos jours, ces personnes vivent encore dans le même village et fait comme si de rien était même si dans leurs coeurs en tant qu’humain, ils savent que l’accord du pardon ne vient que de la bouche mais pas du fond du coeur”.
Enfin, izaho aloha sady mbola tsy nahare momba an’io no mbola tsy nahita ilay documentaire ka tsy haiko loatra fa ity blaogy aza no hahaizako izany izao ka misaotra anareo nizara. (j’y vais de ce pas pour m’informer 🙂 )
Merci Karenichia !!! Voilà quelque chose que je ne connaissais pas alors un grand merci. J’adore ce blog, surtout continues ….;)